Fumigation de plantes

Fumigation de plantes

Par Natacha
• 8 octobre 2021

Depuis toujours, l’on retrouve la fumigation de plantes dans la plupart des traditions du monde. La fumigation (herbes, bois et résines végétales que l’on brûle à des fins médicinales et spirituelles) est utilisée depuis les temps anciens pour la guérison et pour nettoyer l’accumulation de négativité émotionnelle ou spirituelle.

Elle est pratiquée pour purifier des personnes, des lieux ou des objets d’énergies négatives. Mais aussi pour attirer les bonnes énergies, faire circuler celles-ci lorsqu’elles stagnent et pour communiquer nos prières au Grand Esprit. On utilise aussi la fumigation avant une cérémonie ou une séance de méditation, lorsqu’on aménage dans un nouveau lieu, dans une pièce où se trouve un malade, où il est arrivé un incident malheureux, etc. On purifie le lieu ou la personne, ceci permet de retirer/modifier l’énergie ancienne et néfaste pour faire place à une nouvelle énergie bienfaisante et guérissante.

Quand on ne se sent pas bien, on a souvent comme premier réflexe de dire qu’il faut purifier, enlever les énergies négatives. Mais je me suis rendu compte que parfois il faut simplement faire circuler, lâcher-prise, faire de la place pour le nouveau.

Ce n’est pas toujours nécessairement la cause d’énergie négative. Il arrive souvent que ce dont on devrait se libérer soit plutôt des situations, énergies, pensées, façons de faire ou d’être qui, à ce moment-ci de notre vie, ne nous sont plus utiles, mais auxquelles nous nous accrochons, souvent par peur du nouveau, du changement. Plusieurs plantes de fumigation aident également à ce niveau.

Faire de la fumigation de plantes

On peut fumiger, faire brûler des herbes en vrac, en bâton ou en tresse ainsi que du bois et des résines. Pour les bâtons ou tresses, on peut les allumer directement et, une fois bien allumés, on les secoue légèrement pour éteindre la flamme. Il faut ensuite simplement les agiter doucement pour que les tisons restent allumés et génèrent de la fumée.

Fumigation de plantes et résines en vrac

Pour faire la fumigation de plantes, on utilise un contenant dans lequel les déposer et les faire brûler; souvent, on utilise un coquillage épais. Le coquillage représente l’eau, les plantes représentent la terre, les tisons représentent le feu et la fumée représente l’air. On a donc ici la présence de tous les éléments.

J’utilise parfois un contenant en terre naturelle dans lequel il y a du sable légèrement humide (pour représenter l’eau) et au milieu duquel je fais brûler les herbes. Ceci a l’avantage de ne pas brûler les mains quand je dois, par exemple, purifier un grand espace et que cela prend un bon moment. Ceci me permet de mettre aussi plus de plantes en même temps et d’avoir à rallumer moins souvent.

Pour maintenir la plante allumée, on peut utiliser une plume ou un éventail pour faire un doux mouvement d’air. Ils sont aussi une représentation de l’élément air. Certains utilisent du charbon de bois, particulièrement pour les résines qui demandent une source de chaleur plus constante.

Attention, la plupart des coquillages ne résistent pas à la chaleur du charbon. Le charbon bien allumé suffit à lui seul à générer la fumée et à maintenir le tout allumé durant un bon moment. Pas besoin d’utiliser une plume ou un éventail, à moins que cela soit pour aider à diriger la fumée vers un endroit en particulier ou pour représenter l’élément air.

Explication scientifique du pouvoir purificateur de la fumigation de plantes

Oh Shinnàh Fastwolf, une aînée de la nation apache (aux États-Unis) a demandé des études scientifiques sur les pouvoirs de la fumigation. Ces études ont révélé que la fumée de ces plantes capte une charge électrique dans l’air, les ions positifs qui sont nocifs pour notre santé, notamment, parce qu’ils véhiculent la pollution et les poussières dans l’air. Il semble qu’ils contribueraient également à nous maintenir dans un état de stress néfaste.

Les ions positifs

Ils sont typiquement produits par les champs électromagnétiques (donc tous les appareils électriques de la maison). Lors d’une dispute ou si quelqu’un est de mauvaise humeur, on peut sentir une charge lourde ou négative. Cela s’explique par le stress, la colère ou toute forme de tension qui libère des ions positifs et fait stagner l’énergie autour de nous.

Les ions négatifs

Ils seraient quant à eux bénéfiques, apaisants et vivifiants. Ils sont très concentrés notamment après un orage, près d’une chute ou dans les forêts de conifères qui neutralisent les ions positifs, c’est pourquoi ces lieux ou moments nous font autant de bien.

Comment les ions sont-ils neutralisés lors d’une fumigation?

Il y a deux façons de faire : avec fenêtres ouvertes ou fermées.

Dans le premier cas, la fumée capte des ions positifs et les emporte avec elle par la fenêtre, ce qui ramène un équilibre dans l’air, laissant plus de place pour les ions négatifs et créant un espace plus pur.

Dans le second cas, on ferme toutes les ouvertures et on fumige intensément avec des herbes dont les résidus de fumée sont dits lourds, il suffit ensuite d’essuyer sur les murs, meubles et planchers le dépôt qui aura neutralisé les ions positifs, mais aussi comme vous le verrez plus loin des virus et des bactéries.

Étude en Inde

Traduction libre (voir lien à la fin de l’article pour l’étude complète).

Étude des effets de la fumée d’herbes médicinales sur les infections

But et objectif : Réduire les infections hospitalières dans les services de consultations externes pour les patients.

Matériels et méthodes : L’échantillonnage de l’air est effectué selon la méthode de la plaque de fixation. Échantillonnage de l’air de la fumée médicinale résultant de la combustion d’un mélange de bois de manguier ou d’arbre à pipe et d’herbes médicinales (obtenu de shantikunj haridwar) avec des rituels dans un environnement intérieur.

Résultats : Il a été observé qu’un traitement d’une heure de fumée médicinale émanant de la combustion de bois et d’un mélange d’herbes odoriférantes et médicinales (havan sámagri = matériau utilisé dans toute l’Inde) sur une population bactérienne aérienne provoquait une réduction de plus de 94 % du nombre de bactéries en 60 minutes. La capacité de la fumée à purifier ou à désinfecter l’air et à rendre l’environnement plus propre a été maintenue jusqu’à 24 h dans la pièce fermée. L’absence de bactéries pathogènes Corynebacterium urealyticum, Curtobacterium flaccumfaciens, Enterobacter aerogenes (Klebsiella mobilis), Kocuria rosea, Pseudomonas syringae pv. persicae, Staphylococcus lentus et Xanthomonas campestris pv. Tardicrescens, dans la pièce ouverte même après 30 jours est révélatrice du potentiel bactéricide du traitement médicinal par la fumée. Il a été démontré qu’en utilisant de la fumée médicinale, il est possible d’éliminer complètement diverses bactéries pathogènes de l’air présentes dans l’espace confiné.

En temps d’épidémie

La fumigation a été très utilisée dans l’histoire européenne. À l’époque des grandes épidémies, lorsqu’un village était atteint par l’une de ces maladies contagieuses, on recommandait aux gens de fermer toutes les ouvertures de leur demeure, de faire brûler de la sauge afin de fumiger tout l’intérieur de la maison.

Lorsque la sauge brûle, elle a la particularité de dégager une fumée très dense et très collante qui, lorsqu’elle est chaude, s’élève au plafond et, lorsqu’elle refroidit, redescend vers le plancher. Sa nature collante (agglutinante) fait qu’elle capte au passage tous les ions positifs, bactéries et autres agents infectieux.

Il ne restait plus alors qu’à laver les surfaces et le plancher à grande eau afin de se débarrasser de ces sources d’infections. À la lueur des connaissances actuelles, on comprend que cela était justifié, et que ce l’est encore.

Quelques grandes plantes pour la fumigation

La sauge

En Amérique, la principale variété de sauge utilisée pour la fumigation est la sauge blanche (Salvia apiana). Elle est vivace dans le sud des Amériques. Attention, étant donnée sa popularité grandissante, les ressources naturelles sont actuellement trop sollicitées et cela pourrait la mettre en situation précaire.

On peut en faire pousser au Québec comme une annuelle sous tunnel ou encore en pot que l’on place en serre ou à une fenêtre avec une exposition au sud, au moins au printemps et à l’automne. Elle peut être placée à l’extérieur durant la période estivale. Pour ma part, j’utilise celle que l’on fait pousser ici afin de préserver cette plante si importante. (Je vous réponds à l’avance : désolée, nous n’en avons pas assez pour en vendre!).

De tradition autochtone, mais aussi celtique et européenne, la combustion de sauge a été utilisée entre autres lors de grandes épidémies et de cérémonies.

La sauge officinale (Salvia officinalis) peut être utilisée de la même manière, elle possède des propriétés similaires, tant au niveau énergétique que pour purifier l’air. C’est d’ailleurs celle qui est utilisée traditionnellement en Europe. Elles sont toutes deux de la famille des Lamiacées.

Sauge blanche et sauge officinale
sauge blanche et sauge officinale

La sauge a toujours été une plante d’une grande importance dans la culture autochtone

Dans presque toutes les cérémonies, elle est utilisée en fumigation. Comme encens purificateur, où elle sert à préparer les gens à participer aux rituels ou à recevoir des enseignements.

Sa fumée est considérée comme ayant un grand pouvoir purificateur et on s’en sert pour purifier l’ambiance, le corps et l’esprit, certains objets, certains lieux, etc. Elle est reconnue pour avoir le pouvoir d’éloigner les mauvais esprits, les mauvaises influences et les rêves récurrents des personnes malades. De plus, elle aide à soulager le mental troublé et à nettoyer les énergies négatives.

Il est traditionnel d’offrir la fumée de la sauge aux quatre directions et de prononcer une prière. Les enseignements spirituels disent même que la fumée des herbes sacrées amène notre prière dans le monde spirituel.

J’aime beaucoup cette plante qui est passe-partout qui nettoie, purifie. Elle remet également en mouvement les énergies stagnantes et elle aide à laisser-aller ce qui a besoin de l’être. Les anciens ne se sont pas trompés en adoptant cette plante remarquable tant pour la purification que pour la restauration énergétique. Elle a la faculté naturelle de régénérer les corps énergétiques affaiblis, abîmés ou blessés.

La sauge du Nord : Immortelle blanche

Ici et plus au nord pousse aussi la sauge du Nord : l’immortelle blanche : Anaphalis margaritacea, Antennaria margaritaceum de la famille des Astéracées.

Cette fleur sauvage est répandue en Amérique du Nord et dans les plaines de Russie ainsi que dans certains pays d’Europe du Nord où elle est cultivée (p. ex., en Angleterre et au Pays de Galles). Elle pousse dans les endroits secs, sablonneux, comme les bords de chemins, les champs en friche et les terrains vagues.

Grâce à ses caractéristiques imputrescibles, l’immortelle sèche et ne semble jamais mourir, d’où son nom. De par son arôme, sa combustion lente et la flamme qu’elle procure, elle est idéale pour la fabrication des bâtons d’herbes.

Dû à ses effets au niveau énergétique, l’immortelle peut remplacer la sauge. Ses feuilles peuvent être fumées. Elles entrent d’ailleurs dans la composition du tabac autochtone, le Kinni-Kinnik. Chez certaines nations, on l’appelle « The lady’s tobacco », le tabac des femmes. Son goût est suave et parfumé et ne comporte pas de toxicité pour la santé.

De plus, sa fumée est bonne pour l’asthme. Elle purifie les espaces renfermés et on dit qu’elle aide à faire revenir à elles les personnes qui ont perdu connaissance.

Immortelle blanche
immortelle blanche

Le foin d’odeur

Le « sweetgrass » signifie littéralement « herbe sucrée ». Hierochloe odorata, doit son nom à son parfum vanillé, qui vient de sa teneur en coumarine. C’est une plante qu’on trouve en Amérique du Nord, ainsi que dans le nord de l’Europe.

Cette plante est aussi connue sous le nom d’herbe du bison et est utilisée pour parfumer la vodka. Elle a été utilisée en France pour parfumer des sucreries, des boissons, le tabac, et également dans la parfumerie. Elle sert seulement à aromatiser, car il ne faut pas trop en mettre puisque ses coumarines sont toxiques.

C’est une plante qui aime bien pousser près de l’eau. Elle est importante chez plusieurs nations autochtones du Canada et des É.-U., puisqu’elle fait partie des quatre grandes plantes médecines sacrées avec le tabac, le cèdre (thuya) et la sauge.

Elle aide à établir une connexion positive entre soi et le Grand Esprit. Elle représente la Terre Mère. On la retrouve souvent sous forme de tresse qui représente les cheveux de la Terre Mère. Pour chaque nation, le tressage peut avoir une signification particulière.

Son parfum doux rappelle la douceur et la bonté de la Terre Mère. Sa fumée apaisante attire les énergies bénéfiques. C’est une herbe de paix et de protection.

Le thuya occidental

Le Thuya occidentalis, souvent appelé « cèdre » à tort, est aussi connu appelé « arbre de la paix ». Il s’agit d’un encens très équilibré dans ses polarités, étant à la fois féminin et masculin. Quand ces deux aspects sont en harmonie, la paix peut régner.

C’est un très bon purificateur et il est aussi calmant, prédisposant à la prière et à la méditation. Il est aussi utilisé pour purifier les lieux et les personnes. Il attire les énergies bénéfiques et favorise l’harmonie et l’entente entre les personnes.

Dans la tradition, le thuya est souvent utilisé dans les cérémonies de tente à sudation sous forme de fumigation. Il est utilisé pour porter les prières au Créateur. Le thuya comble le fossé entre le ciel et la Terre, il crée le lien. Il est surtout utilisé lors des cérémonies où la pureté, l’harmonie et la sérénité sont essentielles, car il apporte ces trois énergies.

Thuya occidental
thuya occidental

Le genévrier

La variété la plus utilisée est Juniperus scorpulorum, provenant du Sud-ouest américain, mais on peut aussi très bien utiliser Juniperus communis qui se retrouve autant en Europe qu’en Amérique.

Étant donné qu’il favorise la mémoire des rêves, il est souvent utilisé comme soutien dans les Quêtes de Vision. En plus, c’est un protecteur ainsi qu’un excellent désinfectant pour les locaux et leurs hôtes. On utilise le bout des branches avec tiges et feuilles ainsi que les baies.

« Je ne comprendrais pas un père, une mère de famille qui mettraient tout le soin possible à confire au sel et aux baies de genièvre leur viande et leur choucroute, qui parfumeraient exactement et méticuleusement avec ces mêmes graines leur demeure, mais qui, d’autre part, laisseraient croupir dans la poussière et l’ordure le corps qui est l’habitation de l’âme. C’est cette habitation qui, elle aussi, a besoin, au moins quelquefois dans l’année, de fumigations et de vapeurs de genièvre : cela purifie l’organisme et soulage l’appareil respiratoire. » – L’abbé Kneipp, fervent adepte du genévrier.

Genévrier commun
Genévrier commun

Autres plantes intéressantes en fumigation

Eucalyptus (Eucalyptus globulus)

Il a des propriétés protectrices qui perdurent dans le temps. Il a la capacité à restaurer les corps énergétiques suite à une blessure de l’aura. Dans ce dernier cas, on fait un bain de fumée pendant idéalement 15 à 30 minutes… sans oublier de débrancher les détecteurs de fumée!

Hysope officinale (Hyssopus officinalis)

C’est une panacée hors pair pour purifier les corps énergétiques. Elle purifie les charges énergétiques et énergies résiduelles. En plus, elle agit en synergie et potentialise l’efficacité des plantes qui y sont adjointes. À utiliser lorsque la sauge n’est pas suffisante, seule ou avec celle-ci.

Laurier (Laurus nobilis)

Attention, il faut absolument prendre cette variété culinaire, car la variété ornementale est toxique. Apporte élévation spirituelle et énergétique et rêve prophétique, clarifie la vision (clairvoyance), apporte protection et vigueur. Utilisé depuis longtemps pour dégager et purifier des énergies très malsaines et négatives. Utile autant pour les personnes que dans les lieux.

Lavande (Lavandula officinalis ou L. augustifolia)

Elle calme et crée un état intérieur propice au bien-être. À utiliser aussi en préparation à certains rituels ou à la méditation si on se sent agité.

Millepertuis commun (Hypericum perforatum)

Par le passé, le millepertuis était nommé Fuga daemonum, « Fuyez démon », qui est devenu chasse-démon, chasse-diable. C’est une plante de nettoyage hyper puissante. Le millepertuis chasse tout ce qui n’a pas sa place, qui n’est pas censé être là. Principalement pour les lieux, mais agit aussi au niveau de l’aura, de l’énergie des individus. Il est intéressant d’y joindre de la sauge qui en plus fait circuler et restaure l’énergie.

Romarin (Salvia rosmarinus)

Il peut être brûlé de la même manière que la sauge ou confectionné en petit fagot. D’ailleurs, on peut très bien associer les deux. Le romarin évoque la notion de « nouveau départ », tel que de changer une habitude ou de commencer une nouvelle relation ou une nouvelle carrière.

Il apporte bonheur, accompagne les défunts dans leur dernier passage. C’est aussi un bon purificateur des lieux et de l’aura, quoiqu’un peu moins puissant que l’hysope ou le millepertuis.

Rue des jardins (Ruta graveolens)

Attention, son contact peut-être irritant pour certaines personnes. C’est une des plantes purifiantes les plus puissantes. Elle est efficace sur les charges mêmes très anciennes. Donc si vous vivez dans un environnement saturé de charges néfastes, issus de violentes disputes, de crises, de dépression, de méchanceté, etc., la rue sera parfaite pour nettoyer et permettre d’aller ensuite de l’avant.

On met une partie de rue pour 4 à 5 parties de sauge ou d’une plante plus douce.

 


Samanth T U, Jha SG, Sinha V, Patel S, Desai KJ. « Effect of smoke from medicinal herbs on the nosocomial infections in ENT outpatient department », Indian J Otol [en ligne] 2018 24:9-12.
(consulté en ligne le 4 décembre 2019)
http://www.indianjotol.org/text.asp?2018/24/1/9/233125
COLLECTIF HERBOTHÈQUE. Genévrier (Herbart 3), L’Herbothèque, Lantier, 2012, 48 pages

Partagez cet article

Formations qui pourraient vous intéresser.

Initiation à la fabrication de produits d'herbotisterie

Parcours d'herboristerie familiale

Diplômes professionnels d'herboristerie

Ateliers en ligne et en personne

Rejoignez notre communauté!

Johanne Fontaine

C’est en 1993 que Johanne a commencé son apprentissage en herboristerie avec Danièle Laberge et elle est toujours aussi touchée et émerveillée par la beauté, la générosité et l’efficacité des plantes. Elle enseigne depuis la fin des années 1990 et c’est une passion pour elle de faire découvrir l’univers fascinant du monde végétal. Elle a élaboré Les herbes enchantées, des jardins à visiter à Roxton Pond en Estrie où elle avait rassemblé plus d’une centaine de variétés disposées par plates-bandes thématiques. Pendant neuf années, elle a accueilli visiteurs, stagiaires et élèves dans ce lieu bucolique. Depuis 2006, elle travaille à l’Herbothèque où elle participe à la rédaction du matériel de cours et accompagne les étudiants dans leur démarche tout en continuant sa pratique d’herboriste thérapeute accréditée et de coach. Elle s’est impliquée dans les associations d’herboristerie au niveau provincial et fédéral. Elle est également poétesse et harpiste.

Catherine Lalonde

Catherine est convaincue que l’herboristerie est une solution pour l’avenir de la santé communautaire de même que celle de la planète; elle travaille à la promouvoir comme médecine de première ligne afin d’amener le plus de gens possible à découvrir cet art et à se l’approprier. Elle est l’auteure du cahier éducatif pour enfants, Monsieur Plantain. Catherine a enseigné et travaillé à l’Herbothèque de 2008 à 2020. Elle a participé à coécrire plusieurs cours offerts par l’Herbothèque. En 2016, elle a créé son entreprise, Sauvages & Cultivées, qui se spécialise dans la production de plantes séchées et de produits variés. Depuis septembre 2020, elle se consacre au rayonnement de son entreprise.

Anne Vastel

Anne pratique l’herboristerie depuis plus de quinze ans et accompagne des personnes atteintes du cancer du sein depuis les débuts de sa pratique. Elle a fait des formations complémentaires en Colombie-Britannique auprès de Chanchal Cabrera et aux États-Unis auprès de Donald Yance pour approfondir ses connaissances de la maladie et des plantes médicinales. Elle se spécialise aussi dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie de Lyme. Ces années de pratique lui permettent aujourd’hui de partager ses expériences avec vous afin que vous ayez plus de réponses à vos questions et que vous puissiez faire des choix qui vous conviennent. Anne se passionne aussi pour la médecine chinoise.

 

Natacha Imbeault

Enfant, elle a passé des heures à explorer la nature qui la fascinait. Les plantes et la santé naturelle sont depuis 1988 dans la vie de Natacha. Depuis janvier 2002, elle est copropriétaire et directrice de l’Herbothèque inc. Ses fonctions l’ont amenée à suivre diverses formations en gestion des affaires et en marketing. Natacha s’occupe du développement, de l’approche pédagogique des formations et dirige l’équipe, en plus de participer à la rédaction et à la mise à jour de documents académiques.

Éveilleuse, maitre herboriste, thérapeute multidisciplinaire en médecine naturelle et croissance personnelle, maitre reiki (depuis 1994), elle est entrepreneure, enseignante, chroniqueuse et conférencière. Elle œuvre dans le milieu de la santé naturelle depuis 1991 et depuis 1995 comme herboriste. Elle fait partie du Conseil des Sages de la Guilde des herboristes. Elle a siégé à plusieurs reprises au conseil d’administration, ainsi qu’au comité de l’aile professionnelle de la Guilde des herboristes du Québec. Elle est elle-même Herboriste thérapeute accréditée par l’aile professionnelle de la Guilde.

En plus de ses compétences entrepreneuriales, elle a comme thérapeute une approche holistique et un coffre à outils diversifié : reiki, herboristerie, naturopathie, élixirs floraux, alimentation, approche psychospirituelle, PNL, outils d’interventions TRIMA, formation en rite de passage, médecines énergétiques, médecine traditionnelle et plus encore.

Passionnée par la vie et la santé sous tous ses aspects, c’est pour elle une joie et un privilège d’accompagner l’autre dans son chemin vers la guérison, une plus grande connaissance de lui-même et de la vie qui nous nourrit. Femme médecine, elle porte et transmet la sagesse et les bienfaits de la terre et de la nature.

Son but premier, à travers tous les contacts et les enseignements qu’elle offre, est de transmettre son profond amour et son grand respect pour toutes formes de vie, dans le but d’éveiller en chacun un amour et une passion sans limites pour soi, les autres et la vie.